En explorant les différents étages de l’établissement, Yogoberry avait atteint un endroit désert, où elle ne voyait aucun woltarien. Ayant un peu peur, elle ralentit le pas, écouta, et se rendit compte qu’il n’y avait vraiment aucun bruit. Y avait-il une raison cela ? Etait-elle censée être ici ? Elle continua le long du couloir, qui lui semblait être très long, et observa avec attention autour d’elle. Le couloir était large, les murs était vert pâle, et elle marchait sur de la moquette. C’était vraiment un endroit très joli. Ses pas la menèrent jusqu’à une porte fermée au fond du couloir, où elle put lire : Foyer.
*Un foyer ? Mais c’est génial !* s’exclama-t-elle intérieurement. Mais pourquoi n’y a-t-il personne ? Elle posa son sac dans l’entrée et ouvrit la porte avec précaution. Elle resta bouche bée devant l’intérieur de la pièce. Celle-ci était vraiment très grande, pouvant contenir largement cinq cents woltariens, voire plus, car elle ne voyait pas tous les recoins. Le foyer était composé de sofas disposés autour de petites tables, des distributeurs de boissons, des tables de billard, une table de mixage (avec le tout nécessaire pour faire ambiance boîte de nuit), une étagère de Cds, de films et de livres, plusieurs télévisions, des armoires contenant des jeux de société, des malles de déguisements, enfin bref, cette immense pièce contenait vraiment tout ce qu’on peut utiliser pour faire la fête.
Yogoberry découvrait le foyer, et elle adorait cet endroit. Elle était fascinée par tout ce qu’on pouvait y trouver. Elle s’assit sur un sofa rouge moelleux au centre de la pièce et un sourire s’étira sur ses lèvres. Elle pensait déjà à toutes les fêtes qu’elle pourrait organiser et aux amis qu’elle se ferait. Elle ferma les yeux et s’imagina dansant un slow avec un beau woltarien au milieu de la piste, elle en robe de soirée, lui en costard cravate…
Plus elle pensait à cette scène, et plus elle avait l’impression qu’elle l’avait déjà vécue. Elle fouilla au plus profond de sa mémoire mais rien de lui revint. Elle se rappelait pourtant un visage beige d’un woltarien aux yeux d’un bleu azur, qui la regardait amoureusement la prenant par la taille. Elle chercha encore dans ses souvenirs, mais rien n’y fit, elle ne se souvenait de rien.
Elle fut tirée de ses pensées par la sonnerie de la cloche, annonçant la fin de l’heure. A contrecœur, Yogoberry se leva du canapé, et se dirigea vers la sortie, après s’être promis de vite revenir. Elle referma la porte derrière elle, et reprit son sac pour aller à son prochain cours.