Petite balade en forêt...

Peach n'avait pas cour ce jour là, donc elle décida de venir prendre l'air dans cette forêt majestueuse. Elle voyait des choses extraordinaire comme des écureuils géants. Les arbres était rous plus majestueux les un que les autres. Les fleurs était tout ausi belles. A vrai dire cette forêt était un vrais paradis. Elle repensa alors aux amis qu'elle avait rencontré : Latika, Lolina , Martie, et Lilliane. Latika était plutôt amusante, Martie parraisaient sérieuse mais quand on la connaisaient mieux, elle été très drôle. Quand à Lilliane et Lolina elle ne les connaisaient pas très bien. En sortant de sa pensée, Peach entendit la chorale mélodieuse des oiseaux. Elle marcha un bout de temps sur le sentier, quand tout à coup elle entendit une branche craquer.

Hein? Qui est là?

Latika se promenait paisiblement en forêt. Elle découvrait ce lieu magique et mystérieux. Tout lui plaisait ici; les grand arbre majestueux qui s'élèvent comme des rois, les petits buissons fous, pareils à un meute de gamins et les arbustes en pleine croissance, le ciel pour seul objectif. La woltarienne d'un vert trop éclatant pour passer totalement inaperçu écartait les bras de son corps et effleurait les buissons du bout des doigt. Elle était heureuse. Il y avait comme un une aura de tranquillité qui se dégageait de cette puissante forêt. Latika avait l'impression que cette endroit permettait de se ressourcer et d'explorer son âme. Elle s'essaya sur un tronc, croisa ses jambes et leva la tête, inspirant à grandes bouffées l'air enivrant des feuilles. Des rayons lumineux perçaient la cime feuillue des arbres et lui réchauffaient la truffe. Les yeux clos, elle se plongeait avec une sérénité déconcertante dans ses souvenirs, parfois douloureux. Aucune larme n'humidifia ses joues cette fois ci, mais un mince sourire décora son visage.
Latika sortit de sa semi transe et continua son exploration de la forêt de Silv. Elle ne savait pas du tout de quand elle datait, mais elle paraissait vieille et pourtant dynamique. Des feuilles mortes recouvraient le sol, et quelques champignons noirs perçaient la couche organique en décomposition. Des cailloux et mini rocher étaient éparpillés, presque tous recouverts de mousse verte ou de lichen. Le tout donnait un tapis inégal, doux ou écorchant pas endroit. Latika ne résista cependant pas à la tentation d'enlever ses chaussures. Elle les laissa là, près d'un chêne immense, se promettant de retourner les chercher plus tard. Elle se mit à courir, ressentant alternativement la piqure des brindilles, la douceur de la mousse et la coupure de certains cailloux. L'humidité ambiante apportait une odeur particulière. Essoufflée de sa course soudaine, la jeune woltarienne ralentit et s'arrêta. Elle continua cependant à (ou de ?) marcher sur un rythme plus lent. Soudainement, ne sachant pour quelle raison, elle se laissa tomber par terre, telle un arbre que l'on abat. Dans sa chute, Latika cassa quelques brindilles, ce qui réveilla une voix, un peu plus loin dans l'épaisse forêt de Silv :

- Hein? Qui est là?

Étonnée, ses yeux se froncèrent ; elle pensait être seule. Elle redressa son buste, laissant ses jambes reposer sur la tapis du bois. Scrutant l'étendue de troncs et de buissons, Latika ne distingua rien. Pourtant elle n'avait pas rêvé, elle avait bien entendu une voix. Se levant complétement, elle avança plus loin, se dirigeant vers l'endroit d'où provenait la voix. C'est à ce moment qu'elle vit Peach. Elle avait l'air un peu effrayée, mais surtout inquiète. Latika étouffa un rire avec ses mains ; son amie avait du être dérangée par le bruit de Latika et devait se demander qui, ou quoi, l'avait provoqué. La jeune woltarienne reprit son sérieux, ne voulant pas vexer Peach, et se découvrit à sa camarade grise.

- Salut Peach ! Alors, toi aussi tu te promènes ?!

Peach était inquiète. Elle croyait être seule dans cette immense forêt. C'était peut-être un de ces écureuils géants, ou bien une branche qui a craqué ? La woltarienne grise reprit son calme et alla explorer l'endroit où elle avait entendu ce bruit. Elle ne voyait personne mais elle n'avait pas rêvé, elle avait bien entendu une branche craquer. Elle faillit abandonner les recherches, mais quelques mètres plus loin, elle aperçut des chaussures sous un grand chêne majestueux.
Elle courut jusqu'au grand arbre et examina minutieusement les mystérieuses chaussures. C'était bizarre de trouver des chaussures en pleine forêt, mais au moins elle savait que quelqu'un rôdait dans les parages... Soudain elle aperçut quelqu'un. La woltarienne ramassa une grosse branche au cas où elle devrait s'en servir. Elle s'approcha de plus en plus jusqu'à voir la couleur de son pelage, il était vert vif. Elle s'arrêta net, et elle plongea dans ses pensées. *Qui est du genre à enlever ses chaussures en pleine forêt et qui a un pelage vert?* Peach réfléchi pendant un petit bout de temps, jusqu'à trouver la solution. *Mais oui ! Tout est clair !* La woltarienne lâcha sa branche, elle sembla rassurée et courrut à toute vitesse, les chaussures à la main. Tout à coup la mystérieuse silhouette ouvrit la bouche.

- Salut Peach ! Alors, toi aussi tu te promènes ?!

Peach avait bel et bien raison. Cela ne pouvait être que Latika ! Elle se calma avant d'aller voir sa camarade. Bizarrement, elle avait des griffure au pieds ? Cela devait être les cailloux, vu qu'elle était pieds nu. Elle se trouvait bête d'avoir été si inquiète alors que ce n'était que Latika. La woltarienne grise s'approcha plus de son amie et finalement elle lui répondit.

- Salut Lat' ! Ouais, je me promène, c'est si beau ici. Et en fait, j'ai trouvé tes chaussures !

[Désolé d'avoir répondu si tard !]

[ Vous m'excuserez si je m'incruste, mais les sujets actifs sont si rares ces temps-ci... ]

Il devait être trois heures de l'après-midi, ou quelque chose approchant. Le soleil était encore haut dans le ciel, ses rayons se reflétant dans le feuillage des arbres. Lilianne suivait le petit sentier de terre qui serpentait entre les arbres depuis une bonne vingtaine de minutes maintenant, sans rencontrer personne jusqu'à présent. En même temps, ce n'était que le début de l'année, et la plupart des élèves n'étaient pas encore arrivés. Mais parmi ceux déjà présent, elle avait déjà fait quelques connaissances. Juste des connaissances. Mais le temps fait tout, n'est-ce pas ?

Lilianne aimait bien marcher. Ça lui permettait de mettre de l'ordre dans son esprit tout en assainissant son corps. Une alliance parfaite. Elle marchait environ une à deux heures par jour, quand elle avait le temps. Hier, elle n'avait pas pu. C'était son premier jour, beaucoup des cours et d'amitiés à nouer. Et puis, elle ne savait pas vraiment où se balader... Mais en regardant un plan de l'école, elle avait repéré beaucoup d'endroits idéaux. Il y en avait pour tous les goûts dans cet établissement, des lacs, des salles de sports, il y avait même des navettes conduisant aux différentes villes ! Mais elle avait plutôt orienté son choix vers la forêt. Toute cette verdure, cette nature tranquille... Depuis le début de sa balade, elle avait repéré deux lapins et un écureuil. Géant. C'était la première fois qu'elle en voyait un, mais à ce qu'il paraît, ils sont nombreux dans les environs.

Elle avait l'impression d'avoir marché une heure, mais elle n'en était pas sûre. Depuis qu'elle avait oublié sa montre au dortoir, elle était désorientée. Elle qui était habituée à toujours connaître l'heure exact, elle se retrouvait à l'estimer par rapport au soleil... Mais il ne devait pas être loin de quatre heure. Elle commença donc à chercher un petit coin tranquille pour pique-niquer quand elle entendit des éclats de voix. Elle se rapprocha et reconnut, à travers les feuillages, deux des filles qu'elle avait rencontrées au dortoir. C'était Latika et... Peach ? En tout cas, elles étaient toutes deux en première année. Ce qui faisait d'elle leur aînée. Elle pouvait très bien partir et retourner à ses occupations. Ou aller les voir et leur parler... Elle était bien tentée de rester dans son coin, tranquillement... Après tout, peut-être qu'elles ne voulaient pas être dérangées. Mais elle ne voulait pas non plus passer l'année toute seule, alors autant ne pas faire sa timide maintenant et en récolter les fruits plus tard.

Elle sortit donc des fourrés et se présenta à elles, un peu hésitante :

- Salut ! Euh... Vous vous souvenez, on s'est croisées au dortoir. Hem... J'ai amené des chocopoirdines, ajouta-t-elle en désignant distraitement son sac à dos. Si vous voulez, on peut goûter toutes les trois...

Dès que Latika sortit de sa cachette, Peach la reconnut immédiatement. Elle semblait plutot joyeuse, en tout cas, son air terrorisé était partit.

- Salut Lat' ! Ouais, je me promène, c'est si beau ici.

La woltarienne fluo regarda autour d'elle. Peach avait raison, c'était magnifique. Latika ne s'en remettait pas ! Dans son passé, elle n'avait pas vu de grande étendue de forêt, elle n'avait connu que des jardins publiques. Ça la changeait énormément, mais c'était loin de lui déplaire.

-Et en fait, j'ai trouvé tes chaussures !

Latika regarda aux pieds de son amie. Celle ci avait gardé ses chaussures et à coté d'elle reposaient tranquillement les chaussures de Latika. Elle n'avait pas envie de les remettre tout de suite, les griffures ne la gênaient pas, et puis, être pieds nus c'était si agréable !

- Merci Peach, je vais les laisser là, et puis avant de rentrer je les reprendrais.

- Salut ! Euh... Vous vous souvenez, on s'est croisées au dortoir. Hem... J'ai amené des chocopoirdines. Si vous voulez, on peut goûter toutes les trois...

Latika se retourna, elle n'avait pas vu arriver Lilianne. Elle s'en souvenait, elles avaient plusieurs cours en commun et s'étaient rencontrées aux dortoirs.

- Oui, je m'en souviens. Des Chocopoirdine ? J'ai jamais gouté. Mno frère m'a dit que c'était délicieux.

Ce genres de propositions en se refusaient pas. Non seulement Latika était gourmande mais en plus elle voulait un peu de compagnie. Elle regretta de ne rien avoir amené à manger, ou même à boire. Tant pis, elle allaient improviser toutes les trois un mini gouter en forêt. Ça promettait d'être agréable.

- Et si on allait cueillir quelques baies, je suis sûre que ça peut être bon avec les Chocopoirdine.

Profitant de la fraîcheur du soir, Yogoberry se promenait dans la forêt. Elle suivait un chemin assez pentu. Elle respira un bon coup, inhalant la bonne odeur de mousse et de sapins, qui évacuaient la chaleur accumulée au cours de la journée. Elle marcha ainsi une bonne demi-heure, en suivant les sentiers, prenant toujours tout droit. Si il y avait un croisement, elle prenait toujours celui d’en face. Pour ne pas se perdre, sûrement. Son sac à dos était presque vide, comportant seulement une bouteille d’eau, un drap, et des biscuits, au cas où elle voudrait s’asseoir et se reposer. Mais Yogoberry avait une bonne endurance et pouvait marcher plusieurs heures sans avoir besoin de s’asseoir. Il lui fallait juste une bouteille d’eau et elle était parée pour la journée.

Elle arriva soudain à un cul-de-sac. Elle regarda autour d’elle, sans voir la trace d’un seul chemin. Elle était sur le point de rebrousser chemin, quand elle aperçut un tout petit sentier qui montait jusqu’en haut d’un colline. Après un moment d’hésitation, Yogoberry choisit donc d’y monter pour voir ce qu’il y avait. Elle commença l’ascension, qui n’était pas très difficile. Au bout d’une dizaine de minutes, elle était arrivée en haut. Et ce qu’elle vit la rendit bouche-bée. Elle avait une vue imprenable sur la toute la cité de Scolaris. La place du marché, grouillant de monde, le Cimetière, aussi vide et silencieux que d’habitude, le Lac Wolt et ses reflets miroitants. Tout se dessinait à perte de vue. Yogoberry se demanda si quelqu’un avait déjà trouvé cet endroit ou si elle était la seule à l’avoir découvert. Elle sortit alors le drap de son sac, le déposa sur un rocher, et s’assit face à la vue, en mangeant ses biscuits.

Tout en grignotant, elle scruta les environs. La forêt de Silv s’étendait sur une bonne partie du territoire et elle se demanda si elle saurait retrouver le chemin du retour. Ruminant ses pensées, elle entendit des éclats de voix provenant du bas de la colline. Était-ce d’autres woltariens ? Y avait-il d’autres woltariens qui avaient eu la même idée qu’elle ? Son imagination se mis soudainement à fonctionner et elle commença à s’imaginer qu’il y avait des kidnappeurs dans la forêt, des écureuils parlants, et d’autres choses aussi impossibles les unes des autres. Se rendant compte de l’impossibilité de tout ce qu’elle s’imaginait, elle éclata de rire, et son rire fit écho dans toute la vallée. Le soleil tombait, aussi décida-t-elle de rentrer, pour éviter de se perdre dans la nuit. Elle se leva, et descendis la colline, tout en se remémorant le chemin pour y revenir un jour ou l’autre.